"Dusk" édition limitée à 100 exemplaires


Le cinquième album des Modules Etranges est maintenant disponible sur le bandcamp du groupe pour la somme de 9.99€ (plus les frais de port), vous pouvez aussi le télécharger pour 3.99€.
Si vous êtes nantais-e retrouvez le nouveau cd dans vos points de vente préférés Rockagogo Shop 11 rue paré http://www.rockagogo.com/ et Mélomane 2 Quai de Turenne http://www.melomane.fr/
Dusk est aussi disponible sur le site de Manic Depression Records


Dusk est un tirage limité à 100 exemplaires, le nombre de cds en stock est actuellement de 25 copies.




"Et si d’un groupe, on passait à un collectif ? Jenn, qui avait du mal à admettre la fin des Modules Etranges (pour cause de départ de chanteuse) alors qu’il avait plein d’idées en stock, s’est dit qu’il allait assurer l’instrumentation seul en proposant à divers invités de poser leurs voix sur ses compositions. Le pari semblait risqué. Jenn l’a gagné. Cette nouvelle méthode de travail, sans doute plus longue à finaliser a pourtant porté ses fruits, ‘Dusk’ est un album frais, inspiré, et simplement une des meilleures sorties des Modules. Travaillant à partir de bases minimal cold à coup de bonnes vieilles boîtes et de synthés old school, notre homme a eu l’heureuse idée d’y ajouter des guitares qui renforcent l’aspect cold wave des morceaux en conservant une fraîcheur moderne (on flirte même parfois avec un deathrock à la Mephisto Walz sur ‘A song to lunacy’). Une vraie cohérence dans la diversité selon que l’électronique occupe plus ou moins de place. Niveau chant, c’est avec plaisir qu’on retrouve la talentueuse Thalie Némésis qui tient le micro sur quatre titres; sa voix profonde, assurée, pas trop éthérée, y fait merveille. Je ne connaissais pas les autres invités mais la surprise n’en fut que plus belle, à commencer par Banshee Xuân. Son timbre dans un registre proche de celui de Thalie aide à l’unité et l'efficacité de l’album; elle s’offre également un splendide duo new wave torve avec CountessM (‘Cosmic’). Les amateurs de Clan of Xymox goûteront sans doute spécialement ‘Free mind’ avec Charlize Ann Myers et Nix Crow; pas mon favori mais les ajouts de guitare y sont redoutables. Pour s’amuser au jeu des comparaisons, on notera les lointaines influences des vieux Sisters sur la rythmique de ‘She goes’ mais une fois encore, les cartes sont brouillées car les vocaux de Frozen in Monochrom passés au grille-pain indus apportent une note inédite. Sur son deuxième featuring, il se positionne davantage en héritier de Ian Curits et ‘More than words’ (rien à voir avec une quelconque cover des affreux Extreme) confirme de par les instrumentations. Beaucoup de climats différents en apparence mais au final, le disque sonne clairement comme un tout et non comme une collection éparse. Alex du groupe Internal Autonomy a donné un coup de main pour le mixage et le mastering et nulle doute que cette aide a oeuvré au sentiment de plénitude qui se dégage de ‘Dusk’. Signalons dans la foulée, le remarquable travail sur l’artwork, le plus réussi de tous les Modules Etranges (je conseille donc l’achat physique plutôt que digital). Depuis, la chanteuse et le bassiste sont de retour, le groupe fonctionne donc à nouveau en tant que tel et Jenn précise bien qu’aucune des prochaines productions ne sonnera comme celui-ci. Toujours est-il que cette façon originale de travailler nous vaut un cd franchement efficace qu’il eût été regrettable de laisser dormir sur un disque dur."

Twilight
http://www.gutsofdarkness.com/god/objet.php?objet=18231




"Cet album, le cinquième, visuellement très réussi - à mon goût - tient une place particulière dans la discographie du groupe Les Modules Etranges
  En effet, suite à la séparation du groupe en 2013, Jennifer Osiris Aokigahara, seul a fait face à cette situation en prenant l'option de continuer et d'inviter plusieurs artistes à intervenir sur ses compositions : Thalie Némésis, Banshee Xuân, Charlize Ann Meyers, Frozen In Monochrome, CountessM. Ce qui commence à faire du monde pour un album de onze titres. 
  Cette conjoncture fait de Dusk un album de tous les dangers, un album périlleux, qui aurait pu avoir bien du mal à faire sens, et qui aurait aussi pu être, ainsi, un véritable fiasco sans queue ni tête ! Mais, au contraire ce n'est pas le cas et cela grâce à des compositions biens construites, inspirées et attachantes ! 
  L'on peut dire que la partie féminine de l'ensemble tire largement son épingle du jeu en imposant une empreinte mystique et envoûtante où l'on peut croiser, notamment, le groove de Kas Product (Anahis), la grâce vocale de  Siouxsie (Mangata) ou encore la folie de Cinema Strange (Blind Mirrors).  Mais, ne vous attachez pas trop à ces comparaisons car Dusk possède sa propre personnalité. 
  Ces compositions où claque une boîte à rythme, froide et minimaliste - comme on les aime - sont plus ou moins chargées d'éléments électroniques dans les arrangements, mais aussi du côté des rythmiques qui tendent aisément vers l’electro par moment. De plus, elles font appel à un large éventail d'influences voisines : gothic rock, death rock, batcave, post-punk, etc. 
  Au fil des titres, et des guitares finement ciselées, les sonorités auront, en partie, tendances à devenir plus industrielles et plus “abruptes” pour finalement puiser dans des influences crypto-punkoïdes et tendre vers un synth-punk torturé (She goes) ; mais le titre suivant More than words prendra le contre-pied avec son atmosphère sous Xanax, sur cette partie de l'album Frozen In Monochrone s'illustre d'une captivante façon.
  L'écoute de Dusk est un véritable plaisir, chaque composition apporte sa pierre à l'édifice, sa coloration, et l'auditeur y est pris en main, de piste en piste, par ses différents intervenants.Recommandé !"

MITHRA! Templezine
http://mithratemplezine.tumblr.com/post/130556373014/chr%C3%B6nique-les-modules-etranges-dusk-2015


"Retour du groupe electro-batcave-goth français le plus motivé de la décade. Les Modules Étranges poursuit dans sa voie expérimentale avec des grésillements dignes du meilleur album de Crass (Penis Envy) tout en gardant intacte sa force mélodique (« Bitter Moon » avec Thalie Némésis). Et pourtant, ce n’était pas gagné puisque le groupe a fait le pari involontaire sur cet album (son cinquième et pléthore de singles et EPs) de réunir six chanteurs-euses différents. Un album vécu comme une pause pour les membres d’origine, permettant de faire entendre ce qui avait été préalablement posé en termes d’identité.
Alors, ces titres sortis en juin 2015 s’amusent avec les possibles, transformant LME en groupe synthétique pop (« Free Mind », expérience unissant Charlize Ann Myers et Nix Crow, non concluante à notre sens), faisant tinter les baguettes (final de « Mangata ») ou rendant hommage à Ian Curtis (« More than Words », remarquable écrin pour Frozen in Monochrome). C’est Jenn qui a pris les commandes, acceptant les collaborations pour finaliser des titres et en proposer d’autres, au gré des inspirations. C’est avec la voix de CountessM (« Cosmic »), masculine, que la surprise est la plus forte. Fond électronique, choeurs démoniaques de Banshee Xuân, mélodie ancrée dans les années 80, on a là un titre new wave de toute beauté, digne des efforts en solo de Gitane Demone. « Blind Mirrors » se fait plus ludique, jouant la partition batcave lo-fi.
Album concept malgré lui, Dusk a permis au groupe de se retrouver, une fois brûlées les envies d’autre chose. Le précipité garde intactes ses couleurs et volutes noires : l’évidence gothique de « Human », les rythmiques à la Dr Avalanche sur « She goes », la marque de fabrique évidente de LME depuis 2009 sert d’ouverture avec « A venusian Song ». L’expérience alchimique des mélanges a en fin de compte sublimé l’envie de se faire entendre et de travailler ensemble, de nouveau. Disque à part, mais pas seulement, disque de la renaissance."


Sylvaïn Nicolino
http://www.obskuremag.net/chroniques/les-modules-etranges-dusk-dark-age/


"Après un très convaincant cinquième opus Socially Awkward paru en 2012 et narré ici-même, les nantais nous avaient laisser sur une poignée de titres, dont un très bon « We want blood » en mode 45t translucide ; et quelques égarements personnels sur les réseaux sociaux dont le groupe est très friand.
Si on pouvait les lire à satiété, on attendait plus vraiment de nouvelles musicales.
Dusk qui voit le jour cette année est un album à part dans leur discographie, les auteurs insistent sur ce point. Une première écoute ne peut que leur donner raison.

Dusk repose sur le choix du seul Jenn (à l'exception de deux titres), aux commandes à l'époque des enregistrements, qui se fait fort de proposer un échantillon varié et de multiples reflets à ses envies de compositions. Il choisit également de proposer ses titres à différents interprètes. Thalie Némésis, self made goth-rock woman ; Banshee Xuân de Volva Circles, groupe Heavenly/Cold-wave ; le pétrolifère texan fantomatique Frozen In Monochrome ; la dilettante californienne Maren Northway (Countess M) ; l'activiste Charlize Ann Myers (vu aux côtés de Madame B) ; et Nix Crow (Internal Autonomy). Les travaux récoltés sont remis dans les mains de Alex de Internal Autonomy, compagnon de route de longue date – les gallois ont démarrés en 1986 – de Jenn. On trouve une reprise de IA sur Socially Awkward.

Effectivement la production de l'ensemble des titres est intéressante et pertinente. Qu'importe si les titres ont été enregistrés, triturés, uploadés, compressés, formatés dans des conditions improbables, le produit rendu fonctionne d'une seule pièce. La volonté de l'auteur de varier les plaisirs et laisser divaguer ses idées, et respectée dans l'esprit et à la lettre.
Des relents punks aux coups de boule indus en passant par des respirations trippées (-hop), le catalogue est vaste. Les 40 minutes semblent courtes pour mesurer les libertés adoptées par l'auteur. Là, où on pouvait s'attendre à des ajouts additionnels, de simples featuring, les chanteuses et chanteurs proposent pour chaque titre un micro-univers propre donnant à l'opus des allures de compilations ou de playlists. Les différents chants renforçant cette impression.


Entre-temps, le groupe s'est ressoudé autour du binôme Azia/Jenn. Dusk aurait du être un chant du cygne, un tour du proprio avant de remettre les clés. Il apparaît comme une oeuvre unique, forgée pour durer... c'est là que réside tout le paradoxe de ces modules bien étranges." 


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