New name-your-price EP "Dark Age" on bandcamp

Prix libre / Name your price
lesmodulesetranges.bandcamp.com
Les ventes du EP financeront le prochain album prévu en 2016.
"Le groupe Les Modules Etranges à été formé à Nantes en Novembre 2007 sur les cendres d'un projet électronique industriel.
Notre motivation était de prouver que nous étions capables de jouer des instruments ce qui n'était pas forcément acquis pour une partie du public qui ne considère pas la musique noise comme de la vraie musique.
En réalité l'aspect sonore et la limite entre bruit et musique est une constante dans la carrière du groupe.
Si aucun thème ou concept en particulier n'est traité dans nos paroles, les sujets abordés tournent souvent autour de la révolte, de l'aliénation, de la maladie et du sentiment d'isolement social. Nous avons eu une phase dans laquelle nos textes étaient très revendicatifs mais notre public ne s'y est pas retrouvé, préférant sans doute des lyrics plus ambigus ou du moins plus ouverts à l'interprétation.
Après plusieurs changements de formule musicale LME comporte désormais une formation de rock guitare/basse/batterie ainsi que chant et claviers. Avec Les Modules Etranges nous avons eu l'opportunité de jouer ponctuellement en Allemagne, Belgique, Suisse et dans diverses villes aux quatre coins de la France. Si la formation n'est pas très connue en dehors d'une niche musicale spécifique (ce qui ne correspond d'ailleurs pas à une volonté du groupe) nous avons plus d'une soixantaine de concerts à notre actif.
Cinq albums ont été publiés (Dusk, Socially Awkward, Turmoil, Another Vision et Dawn) soit en auto production soit avec des micro labels, ainsi qu'un certain nombre de demos, ce qui correspond environ à 150 titres dans notre catalogue. 
Les influences ou inspirations des Modules Etranges ne se cantonnent pas à la sphère musicale, le cinéma de David Lynch, John Carpenter, Gregg Araki, David Cronenberg ou Yuzna/Gordon à une place de choix dans les thématiques abordées par le groupe. L'actualité est aussi une source à laquelle puise LME, car nous ne vivons pas dans un monde détaché des réalités quotidiennes.
L'attitude du groupe à occasionnellement été commentée par les observateurs habituels de la scène musicale, locale, nationale ou internationale. Il nous a parfois été reproché, même par des personnes bénéficiant d'une certaine renommée musicale, un forme de franc-parler assez inhabituel dans ce milieu et des méthodes de communication parfois agressives.
Tout d'abord nous faisons grand cas des racines punk du mouvement post-punk, qui va au delà selon nous de simplement faire du rock alternatif avec la basse mixée en avant, et nous refusons de délaisser la forme (panoplies trendy et postures rock n roll) au détriment du fond (la musique et ses racines). Il faut aussi souligner la nature parfois peu ragoûtante des méthodes du business de la musique, même à des niveaux de renommée assez modestes.
Notre dernier EP intitulé 'Dark Age' premier enregistrement officiel avec notre batteur (une première depuis 2007) est en telechargement à prix libre sur Bandcamp, les fonds récoltés serviront à financer la sortie de notre sixième album en 2016."
LME - Août 2015
"Quelques mois après [Dusk], en fin d’été, c’est un EP qui est diffusé : Dark Age. On retrouve les quatre membres habituels, Azia, Jenn, Damien et Olivier. Cette fois, il s’agit de se ressourcer vite et bien. « The great Imitator » se fait mid-tempo, pendant ses trois premières minutes, ambiance candélabre avant une explosion goth-rock sur laquelle la batterie se met à exister, de pair avec un synthé bénéfique. La basse malmène de sa constance monomaniaque le tragique « Oppression » et « Biliary Obstruction » propose un démarrage acoustique et folk intéressant. On sent ce qu’on gagne à les avoir ensemble ces quatre-là. Les paroles arpentent de nombreux domaines : la femme fatale en chasse après avoir promis un nouveau monde, les enfants enfermés, la solitude et la souffrance (« Dark Age », classique d’obédience early-gothique), les fausses assurances qui finissent par craquer… Les bénéfices tirés de cette vente serviront à financer une partie de l’enregistrement du prochain album prévu pour le début 2016." 


http://www.obskuremag.net/chroniques/les-modules-etranges-dusk-dark-age/


"Dark Age marque le retour de Azia au sein des Modules Etranges. Le groupe/couple s'étant séparé après la sortie de Socially Awkward – même si quelques titres ou ep, verront encore le jour -. Cet ep sort quelques mois après le très réussi Dusk mis en forme par Jenn (l'autre tête pensante) et une poignée de featuring très convaincants.
Il annonce dans la foulée, la sortie d'un nouvel album soutenu par un nouveau line-up où l'on trouve un duo basse-batterie. LME goes Rock... ou pas ?

« The Great Imitator » qui ouvre les hostilités, prends ses aises dans une intro apaisée sous quelques notes en dilettante. Le morceau que l'on devine progressif dans sa construction, épouse les contours d'une pop tantôt psychédélique, tantôt versée dans la new-wave à papa (Charlie Burchill pour être précis). Si Jenn n'est pas un guitariste de renommée mondiale, force est de constater qu'il maîtrise son sujet avec davantage de surprises et de décomplexions d'albums en albums. Le riff de « Dark Age » me fait sourire, il revient comme une rengaine trentenaire avec le genre de sons qui rappelle le bruit des creepers dans les graviers jouxtant la salle paroissiale. Le genre de titre, où l'on se fondait dans le noir pour échanger quelques baisers appuyés, la main se baladant sur les seins insolents cachés sous la laine lourde du pull.

« Oppression » se la joue à l'américaine, voix puissante (pour le coup), riffs à l'étouffée, et belle présence basse-batterie. Une tentative de réponse à la question Rock qui semble titiller les protagonistes. « Billiary obstruction » appuie le clin d'oeil à Faith and The Muse.

Ce retour apporte quelques enseignements pour le projet des nantais. L'inspiration anglaise s'ouvre à d'autres horizons et pour la première fois les accointances avec le groupe de Monica Richards et William Faith ou Mephisto Waltz semblent assumées. L'évolution est toujours présente, quelques touches psychés habillent l'ensemble et donnent un peu plus de lumière. Jenn reste le moteur du groupe, la tête pensante, mais il laisse des pièces en friche.
La voix d'Azia sera toujours le sujet de discussion auprès des puristes, tant pour sa justesse que pour son grain particulier, néanmoins elle participe aussi à l'évolution du groupe et son investissement impacte pleinement la trajectoire des Modules 2.0"


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